LGV Poitiers-Limoges : Ce que dit la loi de finances de 2013
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Une lecture très interessante......
Le projet de la loi de finances pour 2013 pointe la politique qui sera menée dans les 3 prochaines années en matière d'investissements.
Elle s'applique à tous les investissement y compris aux LGV qui seront prochainement hiérarchisées et nous éclaire sur la politique qui sera suivie en matière de nouvelles infrastructure ferroviaires :
EXTRAITS :
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Dans le domaine des transports, la priorité est donnée à l’entretien des réseaux
existants et à l’amélioration du service plutôt qu’au lancement de nouvelles
infrastructures. En matière ferroviaire en particulier, l’accent est mis sur les trains du quotidien, et en matière routière, sur l’entretien du réseau routier national.
La pertinence du lancement des autres projets de LGV mentionnés dans le projet de schéma national des infrastructures de transport (SNIT) sera réexaminée, dans le cadre d’une réflexion d’ensemble sur la priorisation des besoins.
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4 Une sélection et une évaluation plus rigoureuse des investissements
L’investissement public est un facteur clé de croissance et de compétitivité. Parce qu’il est aussi garant d’une offre de service public de qualité, il doit être choisi avec une attention particulière pour concilier développement et maîtrise des finances publiques. A cet égard, le gouvernement a décalé ou abandonné plusieurs projets jugés non prioritaires, comme, par exemple, dans le domaine culturel ou la construction de prisons.
En outre, les choix d’investissement faits depuis dix ans ont été insuffisamment étayés. Les procédures d’évaluation préalable et le processus de décision ne permettent en effet pas toujours de hiérarchiser les projets et de faire prévaloir ceux qui seront les plus utiles à la collectivité. Par ailleurs, les coûts induits (investissements de réhabilitation et fonctionnement) sont généralement sous-évalués.
Le Gouvernement souhaite donc refonder la procédure de décision en matière d’investissement de l’Etat et des établissements publics et soumettre désormais les projets d’importance à une évaluation socio-économique préalable systématique et faisant l’objet d’une contre-expertise organisée par le Commissaire général à l’investissement (CGI).
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