LGV Poitiers-Limoges et GPSO : si le ciel s'éclaircit pour certains, il va pourtant s'assombrir pour d'autres, mais pour lesquels ?......

Il faut faire des économies !

Il faut couper dans le programme des 14 LGV prévues !

Mais, la langue de bois est loin dêtre  morte, à entendre nos hommes politique, personne ne sera touché. On  est revenu au lendemain des assises ferroviaires et à la cacophonie des déclarations :

  • TOULOUSE, 13 juillet (Reuters) - Le projet de ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse n'est pas remis en cause, a déclaré vendredi le président de la région Midi-Pyrénées, qui s'est entretenu jeudi soir au téléphone avec le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac. 

           Le coût des prolongements vers Toulouse et Hendaye, soit 410 kilomètres de lignes, est estimé à 13 milliards               d'euros.

               Bordeaux-Toulouse  représente 300 kms de nouvelles lignes     

               A  terme, Toulouse devrait être à 3h15 de Paris, contre plus de 5 heures actuellement.


  •  Le député maire de Limoges et le président de la chambre de commerce de Haute-Vienne ont été parmi les premiers à monter au créneau pour dénoncer l'aberration que serait l'abandon de la ligne Poitiers-Limoges, dont le dossier est par ailleurs très avancé. Première salve d'une guerre d'influence où les électeurs du Limousin et du Poitou pourront mesurer le poids de leurs représentants au parlement et dans les réseaux hollandais. Sans oublier  l'influence de certains très proches du Président de la République comme Michel Sapin dont les intérêts vont au POLT jumelé à la future POCL.

L'heure des choix va donc bien sonner et la mise en place de la  commission spécifique chargée d'étudier la hiérarchisation des projets va bien faciliter la position de nos dirigeants......

S'il n'y a pas de petites économies, "un sou est un sou", d'autres critères entreront  dans les choix qui seront opérés, notamment la rentabilité , sans oublier un point très important souligné par la Cour des Comptes :

En outre, l’existence de cofinancements entre l’Etat et les collectivités territoriales peut conduire, en cas de rentabilité insuffisante, l’ensemble des partenaires à devoir augmenter encore leurs contributions respectives."

 

 

 

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