LGV Poitiers-Limoges : La LGV Limoges-Poitiers au menu, hier, à l'Elysée .

Publié par la Montagne

 

Un déjeuner sous forme de réunion de travail a été organisé, hier, à l’Élysée, en présence du président de la République. Au menu : la LGV Limoges-Poitiers.

C’est une attention présidentielle qui a été appréciée au plus haut point. Hier, à 13 heures, au palais de l’Élysée, le président de la République, François Hollande, a reçu pour un déjeuner de travail les plus ardents défenseurs du projet de ligne ferroviaire grande vitesse Limoges-Poitiers.

Quatre élus et le PDGde la SNCF
 

Autour de la table, outre le chef de l’État, Alain Rodet, député-maire (PS) de Limoges,Marie-Françoise Pérol-Dumont, présidente (PS) du Conseil général de la Haute-Vienne,Jean-Paul Denanot, président (PS) du Conseil régional du Limousin, Philippe Nauche,député-maire de Brive (PS), tous quatre très impliqués dans le projet de ligne grande vitesse qui doit, à un horizon non défini, relier la capitale du Limousin à Paris.

Ce déjeuner, qui ne figurait pas à l’agenda officiel du président de la République, a été entourée de la plus grande discrétion. À l’issue de ce rendez-vous auquel participait également Guillaume Pépy, PDG de la SNCF, aucun des participants n’a souhaité faire un quelconque commentaire.

Après plusieurs semaines d’atermoiements, ce rendez-vous marque en tous les cas le premier signe positif dans l’avancée du dossier.

On se souvient que, cet été, les propos de Jérome Cahuzac, ministre délégué au Budget, laissant entendre qu’il faudrait, difficultés liées à la crise obligent, faire des choix dans les infrastructures de transport, avaient jeté un premier froid.

On se souvient également que la réception, il y a quelques jours, à l’hôtel Marigny, à Paris, par le conseiller du président de la République et maire de Tulle, Bernard Combes, des opposants du CRI (coordination des riverains impactés par le tracé de LGV Limoges-Poitiers) avait pu donner le sentiment que l’État n’allait finalement pas retenir ce projet majeur pour le désenclavement du Limousin.

Attention présidentielle 

Mais non, comme il l’avait fait en juillet dernier, à Brive, dans le bureau de Philippe Nauche, en présence de Jean-Paul Denanot, le chef de l’État a montré, hier, une attention toute particulière au suivi du projet. Qu’en sortira-t-il au final?? Impossible à ce stade de le dire.

Seule certitude, c’est d’un choix politique, et non technique ou financier, que le projet, d’un montant affiché de 1,5 milliard d’euros, sortira. Ou non. 

Olivier Bonnichon

 

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