LGV Poitiers Limoges : la piqure de rappel au nouveau gouvernement par les élus du Lot, de la Corrèze et de la Dordogne, suffira-t'elle à sauver le barreau ?

Plusieurs élus du Lot, de Corrèze et de Dordogne ont voulu manifesté auprès du nouveau gouvernement leur attachement et leur inquiétude sur l'avancement du projet de ligne à grande vitesse Poitiers - Limoges destiné à accélérer les relations Paris - Limoges en les rattachant à la ligne TGV Atlantique.


Le maire de Périgueux, en particulier demande la confirmation du projet Poitiers - Limoges et l'électrification de la ligne Limoges - Périgueux pour bénéficier à nouveau d'une liaison directe avec Paris.
 L'électrification d'un coût de 100 millions permettrait une desserte par correspondance qui pourrait être proposée systématiquement à chaque relation Paris - Limoges. RFF pour sa part
se positionnant pour une desserte par Coutras.

Plus au sud, les partisans de Poitiers - Limoges mettent en avant un intérêt supérieur à celui des orientations actuelles, notamment pour Cahors, avec des perspectives via Bordeaux et Montauban, mais plus longue et donc plus coûteuse pour les voyageurs.


Cependant, le projet de barreau reste contesté par ailleurs, en raison d'un bilan socio-économique limité et par les partisans d'une desserte via un autre projet TGV, le POCL (Paris - Orléans - Clermont - Lyon).

Reste

  • la question du financement des projets
  • l'influence de la nouvelle ministre de l'écologie, Delphine Batho  proche de Ségolène Royal qui refuse de financer le barreau Poitiers-Limoges.
  • Les délais d'ouverture de l'enquête publique soulevés par le collectif anti-LGV
  • l'objectif prioritaire qui reste la modernisation du réseau.
  • le financement de la rénovation de la ligne POLT qui vient dêtre annoncé par Guillaume Pépy pour un montant "modeste" de 3 milliards d'euros  

 

 

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