Autoroute ferroviaire atlantique entre les frontières belge et espagnole

En libérant une grosse part du trafic sur la ligne TGV actuelle, la mise en service de la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) Tours Bordeaux va permettre au ministère des Transports de  mettre en oeuvre son projet d'autoroute ferroviaire atlantique.

Ainsi, les camions de transports internationaux seront incités à emprunter le rail entre Dourges, à la frontière belge, et Tarnos, aux portes de l'Espagne.

Les remorques seront posées sur des wagons pour effectuer directement le trajet (1.050 km) dans les deux sens. Aujourd'hui, 15 % des camions transitant entre la péninsule ibérique et l'Europe du Nord empruntent déjà le rail via la première autoroute ferroviaire qui relie (depuis 2007) le Luxembourg à Perpignan.

A travers le nouvel axe en projet, l'objectif est de capter plus largement un trafic évalué à près d'un million de semi-remorques par an en 2016 , date de la mise en service annoncée de la nouvelle ligne de ferroutage.

 

Le 20 mars dernier, l'État a signé un contrat de concession avec la société VIIA Atlantique (une filiale du groupe SNCF) pour l'exploitation de cette nouvelle autoroute ferroviaire.


Tout au long du trajet entre la Belgique et l'Espagne, celle-ci empruntera les lignes SNCF déjà existantes.

Toutefois, près de 300 M€ d'investissements sont programmés pour la construction des deux terminaux de chargement à Dourges et Tarnos, la mise au gabarit de plusieurs ouvrages d'art et l'acquisition de matériel adapté. 


Inutile de dire que déjà les réactions contre le projet ne se sont pas fait attendre notamment à Tamos où sera implanté le terminal.

 L'enquête publique est en cours, y compris dans les endroits où les trains ne feront que passer.

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