Financement de la LGV tours-Bordeaux- Thierry Mariani " Ségolène Royal est le seul problème"

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Le journal Le Monde se fait l'écho des difficultés rencontrées pour le financement de la LGV Tours-Bordeaux.

La faute à Ségolène Royal ? Peut-elle, à elle seule porter un coup fatal à la LGV SEA ?

Compte-tenu de l'importance du projet et des implications européennes notamment avec l'Espagne, il y a fort à parier que le gouvernement n'a pas beaucoup de marge de manoeuvre et qu'il ne renoncera pas au projet.

S'il finance davantage, ce sera un manque pour un autre projet mais les projets ne manquent pas et des choix devront être faits.....Hervé Mariton ne déclare-til pas que le programme LGVc'est comme" le paquet du père Noël" (déclaration à l'Assemblée Nationale)

 

Toulouse, correspondant - "Peut-on arrêter un projet à cause d'une personne ?" De passage à Toulouse ce lundi 16 mai, le secrétaire d'Etat chargé des transports, Thierry Mariani, a désigné Ségolène Royal, présidente (PS) de la région Poitou-Charentes, comme "le seul problème" qui reste pour le financement de la future ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, premier maillon des lignes du Sud-Europe Atlantique (SEA) vers Toulouse, Limoges et l'Espagne via le Pays basque.

M. Mariani, venu visiter le constructeur d'avion ATR en compagnie de son homologue de Lettonie, a accusé la candidate à la primaire du PS de suivre "une posture politique plutôt que l'intérêt général" – Ségolène Royal refuse de payer son écot, mais propose de prêter 95 millions à l'Etat pour financer les travaux – mais a en revanche rendu un hommage appuyé aux présidents socialistes d'Aquitaine, Midi-Pyrénées et Limousin, qui ont accepté d'apporter leur contribution financière à la future ligne, estimée à plus de 7 milliards d'euros.

Le secrétaire d'Etat aux transports, qui devait assister à "une réunion d'arbitrage au plus niveau" sur ce dossier, à son retour dans l'après-midi à Paris, s'est refusé à confirmer les propos du nouveau préfet de la région Midi-Pyrénées, Henri-Michel Comet. Celui-ci, en laissant entendre que d'autres lignes pourraient "passer devant" la LGV SEA, avait causé beaucoup d'émois. Selon M. Mariani, la région "ne mérite pas" un abandon du projet par l'Etat. Le secrétaire d'Etat a toutefois cité la future ligne vers la Bretagne et l'accord de financement obtenu de Jean-Yves Le Driant (PS) en exemple.

Thierry Mariani récuse aussi les critiques émises dans son propre camp par Hervé Mariton, député (UMP) de la Drôme, qui estime "l'Etat n'a pas les moyens de financer ces grandes infrastructures de transports". Le secrétaire d'Etat estime que la solution des partenariats public-privé (PP) "marche bien". "Nous avons quatre projets de LGV en même temps " a-t-il souligné.

M. Mariton, qui doit remettre un rapport sur le financement des infrastructures de transports le 18 mai à l'Assemblée, avait notamment critiqué le coût de la future LGV vers Nice et l'Italie par l'arrière-pays de la région PACA, soutenue par Thierry Mariani, élu du Vaucluse.

Stéphane Thépot

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