Grenelle - Energie et Grande vitesse : l'objectif concurrencer l'avion

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 La grande vitesse est souvent décriée pour plusieurs motifs qui tiennent à des positions de principe ou de raison  :

  • les uns veulent privilégier l'aménagement des voies actuelles,
  • d'autres  sont résolument contre et jugent inutile de vouloir gagner du temps sur les voyages,
  • d'autres encore trouvent leur coût exhorbitant et s'attardent sur la rentabilité des lignes
  • et puis il y a la sacro-sainte écologie et le "pas au fond de mon jardin", souvent moteur de nombreuses actions.
  • et. ..............tout un tas de bonnes raisons sûrement justifiées.

Mais le but de la construction des lignes à grande vitesse, n'est pas seulement de rattraper un retard ou de faire de la vitesse un point essentiel mais c'est aussi , économiser de l'énergie et reduire les émissions de CO2.

C'est d'ailleurs dans ce sens, que les députés verts ont approuvé les LGV prévues dans le Grenelle.  1 l'ayant voté, les 3 autres s'étant abstenus considérant que le texte n'allait pas assez loin.......  

A cet égard, il n'est plus à prouver que le déplacement en train est le plus écologique des moyens de déplacement  et la grande vitesse la meilleur façon de concurencer l'avion :

 

 

Chacun s'accorde à dire, notamment nos parlementaires que :

 

Pour tout trajet de moins de trois heures, le train à très grande vitesse constitue la meilleure solution possible parmi toutes les formes de transport existantes en termes de rapidité, confort, sécurité et efficacité énergétique donc d’émission de CO2.

Pour être compétitif face au transport aérien, qui a d’ailleurs souvent été mis à mal pour les liaisons nationales de 500 à 800 kilomètres, le défi du secteur ferroviaire est de franchir le seuil des 1 000 kilomètres en trois heures.

Ce seuil de trois heures correspond à une durée de transport « porte à porte » comparable à un trajet aérien de quatre heures au mieux, qui est pénalisé par l’allongement du temps que mettent les passagers pour rejoindre l’aéroport, embarquer et descendre de l’avion, franchir les contrôles de sécurité, enregistrer leurs bagages et échapper à l’encombrement des grands aéroports.

 

Avec 4 500 kilomètres de lignes à grande vitesse, près de 670 trains en service et plus de 100 millions de passagers transportés chaque année, l’Europe a jusqu’à présent représenté 50 % du marché mondial, et ainsi constitué le principal marché de la très grande vitesse.

 

Si l'amélioration des performances en matière de vitesse semble indispensable , la réflexion semble engagée pour trouver un moyen terme avec d'autres types de trains roulant à des vitesses confortables sur les lignes existantes régénérées et améliorées.

 

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